Il est des êtres qui parcouraient leur route et qui se sont un jour perdus. Sans panneau ni carte, ils ne peuvent plus retrouver leur chemin. Il peut arriver qu'ils croisent une âme charitable qui leur donne une indication mais, peut-être par excès d'angoisse, ils ne comprennent pas ou n'écoutent pas vraiment.
On pourrait les appeler "Les égarés de la vie". Ils ne savent plus où ils sont, certains ne savent même plus où ils vont, ni pourquoi. Parfois, ils sont tellement fatigués de chercher leur route qu'ils préféreraient baisser les bras.
On a tous déjà rencontré au moins un être comme ça. Face à une personne dans cette situation, on peut réagir de différentes façons : passer son chemin, par lâcheté, indifférence, peur ; lui expliquer la route à suivre ; l'accompagner en espérant pouvoir l'amener à bon port.
Les deux premières options sont évidemment les plus simples. Mais qu'en est-il de la troisième ? Que se passe-t-il quand on voit quelqu'un qu'on aime abandonner ? Quelle option choisissez-vous ?
Ce n'est pas évident d'accompagner quelqu'un. Ça demande du temps, beaucoup de patience et d'optimisme. Trois denrées qui peuvent un jour se faire plus rares.
J'ai malgré tout tendance à choisir la troisième. Je ne supporte pas de laisser quelqu'un qui m'est cher dans le pétrin. Je cherche à tout prix à l'aider, je veux qu'il s'en sorte. Le problème, c'est que ça ne marche pas toujours. Mais se battre jusqu'au bout pour quelqu'un vaut mieux que de le laisser couler, non ?
A toi, sans doute à jamais perdue, qui m'as rejetée plus d'une fois. Je pense parfois que ton sort m'est désormais indifférent.
A toi que j'ai voulu faire remonter à la surface, en vain. Je ne sais pas ce qu'il est advenu de toi, peut-être as-tu glissé davantage dans le désespoir. Ou alors tu as enfin trouvé ce qu'il te fallait. Quoi qu'il en soit, j'espère que la route t'est plus paisible aujourd'hui.
A toi pour qui je me bats, nuit et jour, et que je sais dépérir malgré tout. Je suis loin, sans doute trop loin et je me sens terriblement inutile.
A moi, déjà sauvée un nombre incalculable de fois.
Je n'ai sans doute pas l'âme d'une super-héroïne, le combat est peut-être perdu d'avance mais tant que j'ai la force de porter les armes, je continue.
En dernière instance, le destin de chaqun est à chaqun.
RépondreSupprimerOn ne peut pas sauver les autres. (À peine chaqun peuve se sauver lui u elle même... )
And that comes from someone who tried very hard.
RépondreSupprimerJe fais parfois preuve d'une grande naïveté ou de trop d'optimisme.
RépondreSupprimerArrête de bader sur ton sort, de toutes façons tu sais qu'y aura toujours un ex-chevelu fan de Pepper qui sera là pour te torcher de tes mauvaises pensées quand il le faudra.
RépondreSupprimerQuant aux autres, agis au cas par cas, au jour le jour, et surtout à ta mesure. On fait ce qu'on peut, mais comme dit mon Pablecito d'amour (graouuu), on peut pas les sauver, et même les accompagner c'est illusoire.
Arrête d'écouter les Cowboys fringants, ça ne te réussit pas...
Rien à voir avec les Cowboys Fringants mon cher. Et j'ai parfaitement conscience des limites de l'altruisme.
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