Windy Wellington est le petit nom que l'on donne à la capitale néo-zélandaise. J'ai compris pourquoi dès mon arrivée. Ici, quand ça souffle, t'as intérêt à t'accrocher, on est loin de la douce brise d'été. Alors quand la pluie s'en mêle, tu pleures si jamais tu dois sortir. D'autant que quand il pleut (en tout cas de ce que j'en ai vu), c'est pas forcément le petit crachin. Mais c'est ce qui rend le coin si vert. Quand j'ai débarqué, la ville m'a parue sauvage tant la végétation est dense. Et finalement, le pays est encore relativement sauvage.
Bon, depuis plus d'un mois que je suis là, il est temps que je vous fasse part de mes découvertes.
Cet article sera consacré aux Néo-Zélandais (dont mes quatre colocs). Ils sont très gentils et polis. La vie à Wellington est beaucoup plus tranquille que dans nos capitales européennes, ce qui explique sans doute pourquoi ils ne sont pas aussi stressés. Et ils sont en même temps assez paradoxaux. Je vous dresse une petite liste :
- ils sont peut-être très ouverts et accueillants mais ils vous serrent la main quand ils vous rencontrent pour la première fois ou à défaut, ne font rien du tout. Tous, même quand ils sont plus jeunes que vous. Mes colocs m'ont serré la main quand je suis arrivée, autant vous dire que j'étais un peu surprise ;
- ils vous demandent comment vous allez partout (sauf pour les rares de mauvais poil, oui il y en a aussi ici), à la caisse des boutiques, à la banque etc. Évidemment, j'ai bloqué au début quand on me posait la question, je me demandais pourquoi ;
- ils ne disent rien quand vous éternuez. J'ai bien balancé un "bless you" ou deux dans les premiers temps avant de me rendre compte qu'on ne m'en remerciait pas et que personne d'autre que moi n'aurait eu l'idée de dire quoi que ce soit quand quelqu'un éternue. A moins que ce ne soit juste mes colocs ;
- ils sont moins sensibles au froid. Quand je me balade en pull et mitaines, soufflant sur mes mains pour qu'elle ne gèlent pas, il y a toujours un de mes colocs pour se pointer en short/t-shirt/tongs. Unbelievable ;
- d'un point de vue physique, le descendant d'Anglais est blanc comme un cul n'ayant pas vu le soleil depuis 10 ans. Et il doit faire très attention à sa peau claire vu qu'il vit dans un pays situé sous le "trou" de la couche d'ozone. Protection obligatoire ici, pas question de badiner avec la santé, la Nouvelle-Zélande présentant un des plus forts taux de cancer de la peau ;
- héritage des Anglais, il leur arrive de manger des choses que je n'oserais même pas/plus approcher à moins d'un mètre de ma bouche, à savoir la Marmite (vous savez, cette pâte à tartiner à base de levures, très salée et pas bonne, je le sais, j'ai goûté), les spaghetti sauce tomate en boîte, coupés en morceau et servis sur du pain de mie grillé, des pâtes avec des pommes de terre, de la mayonnaise dans laquelle on trouve de la moutarde et du vinaigre... Dieu merci, je n'ai pas vu de corned beef traîner dans les placards ;
- toujours niveau bouffe, mes colocs ne sont certes pas riches car étudiants, mais pour le déjeuner, ils préfèrent manger des éternels sandwichs au pain de mie toastés plutôt que de se faire des pâtes ou tout autre chose qui tienne au corps. Weird ;
- ils ne voient pas d'inconvénient à marcher pieds nus dans la rue. Bon, ça ne concerne certes pas tout le monde, n'empêche que je n'avais jamais vu autant de gens sans chaussures (et ce ne sont pas des clochards).
La suite au prochain épisode...
- ils ne voient pas d'inconvénient à marcher pieds nus dans la rue. Bon, ça ne concerne certes pas tout le monde, n'empêche que je n'avais jamais vu autant de gens sans chaussures (et ce ne sont pas des clochards).
La suite au prochain épisode...
T'inquietes pour eux, de ce que j'ai lu, le trou de la couche d'ozone est disparu.
RépondreSupprimerTu vois? Au moins une chose que on a reussi à faire, niveau écologic.
Je ne sais pas où tu as lu ça mais le trou de la couche d'ozone est loin d'avoir disparu. Il semble se réduire mais ici, les gens font très attention avec le soleil.
RépondreSupprimerOuais, là mon poilu t'as craqué ta petite culotte en dentelle (et pour une fois, je ne suis pas le responsable) !
RépondreSupprimerBon, à part ça, des gens normaux ; je suis d'avantage choqué qu'ils n'aient pas vu Star Wars, perso... ^o)
Ptet la faute au trou de la couche d'ozone, va savoir.
RépondreSupprimerOmission volontaire ou non, je constate, ma chère Daphné, qu'un paragraphe fait cruellement défaut à cet article : les Néo-Zélandaises. Jolies, pas jolies ? Chaudes comme la braise, fraîches comme la brise ? Plutôt haka ou bien cata ? Méritent-elles que je casse ma tirelire et mette ma santé en péril ? Le ratio risque de poils grillés/perspectives de coucheries est-il incitatif pour les investisseurs de ma trempe ? Je t’en conjure, Pussydaph, fais-nous un rapport complet et circonstancié sur cette espèce méconnue.
RépondreSupprimerMon cher John, de ce que j'en ai vu, la Néo-Zélandaise ressemble beaucoup à l'Anglaise, surtout le samedi soir. Par rapport à la Française, elle est généralement plus ronde et plus court vêtue (surtout le samedi soir, où elle est complètement pétée et pas classe du tout). Plutôt chaude, comme dirait mon coloc Matt, elle veut du sexe. Côté beauté, je trouve les Néo-Zélandais(es) pas très beaux dans l'ensemble, enfin pas mon type quoi. Donc mon conseil John, si tu veux avoir un échantillon de nz, va à Londres, ça te coûtera moins cher et tu trouveras les mêmes (l'accent chelou en moins).
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