dimanche 5 décembre 2010

Du croissant au beurre

Il y a quelque temps, je vantais les mérites de notre bonne vieille baguette inégalée (La joie de la baguette). Comme promis, je m'en vais faire l'éloge de l'incomparable croissant au beurre. 

Je vous plante le décor : une boulangerie bien de chez nous fleurant bon le pain et autres déliciosités, dans laquelle vous êtes entré, alléché par l'odeur tel maître Renard. 

Offerts à votre regard avide s'étalent éclairs au chocolat, brioches au sucre, pains au chocolat, palmiers et autres tartelettes aux pommes. Mais votre choix se porte sur un "simple" croissant au beurre, que vous réclamez poliment à la boulangère. Quelques secondes plus tard, vous échangez quelques piécettes contre ce cadeau venu non pas du Ciel, mais des fourneaux à l'arrière de la boulangerie (bah oui, ça tombe pas tout seul quand même). Vous le tenez dans votre mimine tremblante d'émotion, il est encore tiède et il sent merveilleusement bon le beurre. Vous sortez de la boulangerie (vous n'allez pas crécher là toute la journée non plus) et ouvrez grand la bouche pour croquer à pleines dents dans votre croissant. Et là, les lèvres pleine de gras et de miettes, vous ressentez un plaisir sans nom. Et oui, c'est ça la magie du croissant au beurre. 

C'est tellement jouissif que nombreux sont ceux à essayer de le copier, en vain. Jamais je n'oserais m'approcher des "croissants" que l'on trouve au supermarché ici. Pas plus que je ne toucherai à nouveau aux "croissant aux amandes" servis à bord de British Airways. Une chose infâme ressemblant vaguement à un croissant fraîchement décongelé, fourré d'une mauvaise frangipane (enfin, un truc à base d'amandes en tout cas). Une bouchée plus tard, je rejetai sans appel et sans regret cette hérésie. J'ai ma fierté de Française, non mais !

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