Informations générales
Nom officiel : Nouvelle-Zélande (New Zealand en anglais, Aotearoa en maori)
Localisation : Pacifique Sud, Océanie
Superficie : 270 534 km²
Population : 4,2 millions d’habitants (2008) dont 15 % de Maoris et 12 % d’habitants originaires de la région du Pacifique et de l’Asie
Gentilé : Néo-Zélandais, Néo-Zélandaise
Capitale : Wellington
Régime politique : monarchie constitutionnelle à système parlementaire
Chef de l'Etat : Elisabeth II
Gouverneur général : Anand Satyanand
Chef du gouvernement : John Key (Parti national, droite)
Langues officielles : anglais, maori et langue des signes néo-zélandaise
Monnaie : dollar néo-zélandais
Fête nationale : 6 février
Hymnes nationaux : God Defend New Zealand (anglais) ou Aotearoa (maori), God save the Queen
Selon la légende, le Polynésien Kupe découvrit la Nouvelle-Zélande vers 950 avant de retourner dans son pays et de laisser des indications permettant à d'autres de retourner là-bas. Les premiers habitants, les Maoris, se seraient installés vers 1300. Ils nommèrent le pays "Aotearoa", la Terre du long nuage blanc.
En 1642, la Compagnie hollandaise des Indes orientales envoya une expédition, menée par Abel Tasman, explorer la zone au sud de Java. Ils arrivèrent tout d'abord sur une île qui allait être baptisée en l'honneur du marin, la Tasmanie, avant de s'approcher de l'île Sud de la Nouvelle-Zélande. L'expédition finit par accoster au nord mais un incident avec des Maoris coûtant la vie à quatre marins décida Tasman à quitter les lieux immédiatement sans chercher à explorer le pays.
En Europe, la réputation des Maoris comme étant un peuple hostile découragea toute nouvelle expédition pendant plus d'un siècle. Ce n'est qu'en 1768 que James Cook entreprit de se rendre dans le Pacifique Sud pour observer le passage de Vénus devant le Soleil. Il arriva en vue de la Nouvelle-Zélande le 9 octobre 1769, en fit le tour et en dressa un relevé des côtes. L'explorateur avait également pour mission d'évaluer la possibilité de faire de cette terre une colonie rattachée à la Couronne britannique, ce qu'il fit. Au début, le pays n'attira cependant que des gens cherchant tout d'abord à exploiter ses ressources. Une fois ces richesses épuisées, le voyage vers la Nouvelle-Zélande ne devint plus rentable. Comme ailleurs, les Européens, ou Pakehas comme les nommaient les Maoris, amenèrent avec eux maladies, armes à feu et religion chrétienne. Les conflits étaient évidemment fréquents.
Dans les années 1830, la New Zealand Company visa à faire de la Nouvelle-Zélande une copie de la Grande-Bretagne. Des Maoris furent expropriés en faveur des nouveaux arrivants, ce qui augmenta les tensions. En 1840, les chefs maoris acceptèrent de signer le traité de Waitangi, qui accordait la souveraineté des terres aux Britanniques. Mais les conflits ne cessèrent pas pour autant car la traduction du texte en maori donna une interprétation différente (mauvaise déverbalisation ?). En 1860, les Maoris se rebellèrent mais divisés, ils ne remportèrent pas la bataille.
L'île du Nord fut longtemps préférée à l'île du Sud jusqu'à ce qu'on y découvre de l'or vers la fin du XIXe siècle. C'est à cette époque que le pays se modernisa, construisant réseaux routier, ferroviaire et télégraphique, cherchant à attirer des immigrants, exportant des produits locaux. La Nouvelle-Zélande fut aussi une figure de proue dans le domaine social en accordant le droit de vote aux femmes en 1893 et en instituant une pension de retraite pour les travailleurs en 1898.
En 1908, la Nouvelle-Zélande, qui n'était jusqu'ici qu'une colonie de l'empire britannique, devint un dominion. Lors de la Première Guerre mondiale, elle se rangea au côté des Alliés et forma avec l'Australie l'Australian and New Zealand Army Corps (ANZAC). Même chose pendant la Seconde Guerre mondiale où des Néo-Zélandais vinrent se battre jusqu'en Europe.
La seconde moitié du XXe siècle a vu l'émancipation de la Nouvelle-Zélande qui dépendait jusque là surtout des Britanniques, que ce soit sur le plan politique ou économique. En 1947, elle ratifia le Traité de Westminter, ce qui fit d'elle un Etat indépendant même si le chef de l'Etat reste la reine d'Angleterre.
En 1961, la Nouvelle-Zélande abolit la peine de mort (rappelez-vous, en France, il a fallu attendre 1981).
Et les Maoris dans tout ça ? Ils constituent aujourd'hui une minorité mais ils sont légalement reconnus. Le tribunal de Waitangi a été créé en 1975 pour répondre aux requêtes foncières des Maoris. En effet, bon nombre de leurs terres ont été confisquées au profit des Européens, ce que le gouvernement néo-zélandais essaye de réparer. Plusieurs sites ont ainsi retrouvé leur nom maori. Le maori est la deuxième langue officielle de la Nouvelle-Zélande depuis 1987.
copier-coller wiki ? :)
RépondreSupprimerAbsolument pas, c'est moi qui ai fait cet article, mauvais langue !
RépondreSupprimerTu n'as pas matière à être juge en la matière, donc change d'expression je te prie, nanméo
RépondreSupprimer:)
Pfffffffffffffffffffffff
RépondreSupprimerEt en plus tu fais des répétitions... ouh
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