Une fois n'est pas coutume, je vous livre un poème, signé Pablo Neruda ;)
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n'écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd'hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !
T'aurais pu le mettre en espagnol sérieux...
RépondreSupprimerJ'ai l'impression qu'il a été écrit en français. Enfin, je sais pas trop, il semble que plusieurs versions de ce texte circulent sur le net et que la paternité a été accorée à tort à Pablo Neruda. Et le mettre en espagnol alors que je pige pas cette langue, ça n'a pas d'intérêt pour moi :)
RépondreSupprimerAprès la lecture de ce poème, pas de doute : mes jours sont comptés :(
RépondreSupprimerIl n'est jamais trop tard pour changer :)
RépondreSupprimerle tout est de ne pas avoir peur de changer, non ?
RépondreSupprimerC'est ça, ne pas avoir peur de bousculer certaines choses si ça nous rend plus heureux...
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