Vous l'aurez constaté, il fait chaud en ce moment. Vous me rétorquerez "normal, c'est l'été". "Rien de moins normal que cela" vous répondrai-je, car le temps se détraque c'est un fait. Mais revenons-en à l'essentiel, à ce qui m'amène en cette heure tardive à pondre un nouvel article. Après m'être obstinée pendant des années à ne pas vouloir porter de jupes (ce qui m'a valu de bonnes suées mais passons), j'ai franchi le pas et j'ose maintenant mettre des jupes, ce qui me permet de ne plus crever de chaud. Pourtant, bien que cela témoigne d'un gain de féminité, je n'en reste pas moins la même personne avec la même tronche et le même corps (bon ok j'ai peut-être un peu pris des cuisses). J'ai néanmoins constaté un changement radical de la part de certains de mes congénères mâles (j'essaye de ne pas faire de généralité désobligeante et vexante pour mes amis masculins bien éduqués). Jusqu'ici plus ou moins discrets quand il s'agissait de me faire comprendre que je suis à leur goût, ceux-ci semblent s'être transformés en ersatz de mauriciens : matage de mes jambes - qui n'ont rien d'extraordinaire loin de là - de façon absolument pas discrète, remarques plus fréquentes... Dans la même journée, un homme m'a suivie sur 100 m pour essayer de m'adresser la parole et un autre m'a fait un clin d'oeil sur un quai de métro. Je m'interroge donc : pourquoi la vue des jambes des filles déclenche un bond en arrière qui en ramène plus d'un à la Préhistoire ? Pourquoi ces boulets pensent que mettre une jupe équivaut à transmettre un quelconque signal à caractère sexuel ? En d'autres termes : putain mais qu'est-ce qui leur prend ?! Je compte sur vous, amis masculins pour m'éclairer de vos lanternes, à moins qu'en tant que mâles bien éduqués, vous n'ayez pas la clé du mystère...
mardi 30 juin 2009
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Chère Daphyduck,
RépondreSupprimerJe ne saurais expliquer ce phénomène que tu décris ma foi fort bien que par l’appel impérieux de la chair. Loin de le justifier – je tente simplement de l’analyser avec toute l’objectivité et la rigueur dont on me sait gré -, il m’est arrivé à moi-même d’y participer, presque à mon insu, posant çà et là mon regard sur quelque épaule dévêtue ou quelque fesse rebondie. Pour la petite histoire, en ces rares occasions où j’ai pu succombé, la culpabilité jamais ne m’a épargné, claquant toute sa violence dans mon être meurtri et me voyant contraint, penaud, de m'en repentir aussitôt auprès de ma génitrice.
Que dirait Alain Souchon, on se le demande. A moins que ce ne soit justement un mix : Allô maman bobo...je regarde sous les jupes des filles
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